Un hôpital pour les animaux marins
Parce que chaque vie compte
Parce que c'est en modifiant notre rapport au Vivant que nous pourrons stopper la destruction
Parce que les bonnes intentions ne peuvent aboutir sans compétences médicales
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Centre de médecine, éducation, recherches clinique et fondamentale dédié à la faune marine et à son milieu, à Mimizan-plage (Landes)
L’Hôpital Faune Marine (HFM), projet inédit en France et en Europe, est portée par l'association Sibylline Océans [1]. Fondée par des vétérinaires français et espagnols, pendant la marée noire du Prestige, en 2003, Sibylline Océans a pour objectif d’agir en faveur de la biodiversité marine et de son habitat à travers, notamment, le partage l’échange, et de multiples moyens d’actions tels que :
- l’éducation : partager avec le plus grand nombre, grand public comme professionnels, les connaissances en matière de biodiversité marine.
- la recherche : mettre en place ou contribuer à des travaux scientifiques à l’échelle internationale (biologie, médecine vétérinaire, éthologie comportementale…)
- la médecine : deux décennies (les vétérinaires œuvraient déjà en réseau avant la marée noire du Prestige) de prise en charge de la faune marine en détresse à travers le monde.
- la préservation : être un acteur fort sur le plan de la sauvegarde du milieu océanique et de ses populations.
- l’innovation : donner accès et introduire de nouveaux outils scientifiques et techniques.
Pourquoi un HFM à Mimizan-plage ?
Malgré un maillage étendu de la répartition des centres et hôpitaux faune sauvage sur la France, nous observons une absence de ces structures sur la côte Aquitaine. Trois centres pour oiseaux et petits mammifères sont présents mais dans les terres, localisations incompatibles avec la notion d’urgences. De plus, ces centres n’offrent pas de plateaux médical et chirurgical.
Région de forte densité d’échouages de cétacés, il devient urgent de répondre de façon adaptée à ce manque, la France ne comptabilisant aucun centre de soins pour ces mammifères marins.
Depuis quelques années, la façade Atlantique fait face à une augmentation du nombre d’animaux marins en détresse. Parallèlement, la prise en charge de cette faune n’est pas assurée faute de structures adéquates et donc de temps de prise en charge adapté, diminuant ainsi les chances de survie de l’animal.
Nous constatons au sein de cette région le vide patent de centres pouvant accueillir ces animaux :
Oiseaux et pinnipèdes : 1h15 min de route depuis le site prévu pour le projet
3h30 pour les reptiles
7 heures pour les élasmobranches (requins et raies -> Méditerranée)
10 heures pour les dauphins (-> Espagne, côte méditerranéenne)
Rien pour les baleines
Face à une demande pressante du public et de plusieurs structures telles que les associations naturalistes, les cabinets et cliniques vétérinaires (et bien d’autres encore…), le projet Hôpital Faune marine s’inscrit dans une volonté commune d’agir en faveur de ces animaux.
Outre cette demande, certains de ces centres sont spécialisés en une catégorie d’espèces[2], et ne permettent pas l’accueil de l’ensemble de la faune sauvage de la région.
A équidistance des frontières côtières de la côte aquitaine, l’HFM répondra aux exigences sanitaires et logistiques qu’impose un tel établissement.
La proximité de la ville permet de ne pas être complètement isolé et d’offrir au public de nous trouver et de nous rejoindre plus facilement sans la nécessité d’être motorisé en cas de découverte d’un animal en détresse.
Les objectifs en sont multiples :
- Une structure inédite et révolutionnaire en matière d’accueil et de soins pour la faune sauvage en France inspirée de centres américains (bloc opératoire, salle de radiographie et d’échographie, laboratoire d’analyse vétérinaire (biochimie, parasitologie, microbiologie,…), télémédecine vétérinaire, méthodes de réhabilitation et de relâché innovantes (suivant un modèle plus adapté aux espèces…).
- Un réseau collaboratif d’envergure internationale, déjà en place, en matière de médecine vétérinaire, et plus globalement de soins animaliers à la faune marine.
- Des formations destinées aux soigneurs et capacitaires en soins à la faune sauvage mais aussi aux étudiants vétérinaires, vétérinaires, pompiers, pêcheurs et organismes publics et/ou privés en contact direct avec la faune sauvage.
- Des partenariats, déjà existants, avec des scientifiques, laboratoires et universités pour la recherche en biologie animale et en ethnologie comportementale.
- Le rayonnement, à l’année, d’une station balnéaire qui ne vit de son plein potentiel que deux mois par an.
Situation du projet
Le terrain présenté est situé sur la commune de Mimizan-plage dans le département des Landes
Le terrain et le bâtiment existant répondent confortablement au projet et permettent de multiples perspectives d’aménagements et d’évolutions mobiles, dans le respect de la loi littorale.
Il appartient à la mairie, qui souhaite s'en séparer, et fait l'objet d'une DUP (Déclaration d'Utilité Publique). Sa vocation sera donc conservée. Ce terrain possède de nombreux avantages quant à son emplacement (proximité de la plage), sa topographie et son calme, qui sont, entre autres, propices à l’aménagement d’un lieu respectueux de la biodiversité.
La première étape est d'acquérir le foncier avec les bâtiments, au prix déterminé par les domaines. Le montant de la cagnotte représente le tiers du coût total d'acquisition, correspondant à l'apport nécessaire pour un prêt bancaire.
Si le montant peut paraître élevé, il est à relativiser par rapport à l'emplacement en zone littorale.
Votre aide est donc vitale et précieuse pour que les choses changent et que la France rattrape 50 ans de retard.
Soutenez le projet Hôpital Faune marine Mimizan-plage et devenez un acteur de la sauvegarde de notre patrimoine commun : la faune sauvage !
Sans vous, nous ne pouvons pas exister !
Merci
Nous avons un rêve...
« Un jour, les communes du littoral seront au moins aussi bien équipées que les Playmobil… »
[1] Sibylline océans, présentation
[2] Aquarium de La Rochelle : tortues marines, centres de soins aquitains excepté aquarium de Biarritz : oiseaux et petits mammifères (inférieurs à 4 kg), aquarium de Biarritz : pinnipèdes (phoques), impossibilité de prendre en charge un nombre trop important d'animaux à la fois.
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Au titre de l'article 200 du code des impôts, l'association, d'intérêt général, est autorisée à délivrer des reçus fiscaux. Elle ouvre donc le droit à une déduction d'impôts de 66 % dans la limite de 20 % de votre revenu imposable et dans la limite de 2,25 ‰ du chiffre d’affaires pour les entreprises.
Exemple pour un particulier :
- pour un don de 50 euros, cela vous revient à 17 euros après réduction d'impôts
- pour un don de 100 euros, cela vous revient à 34 euros après réduction d'impôts
Le don minimum est fixé à 3 euros pour dissuader les personnes mal intentionnées de tester les cartes bancaires volées.
Donor Wall2
Pascale BRUN | 104,40 €
Je fais ce don pour vous aider à protéger et à soigner les cétacés.
Lucie
Bonjour, j'ai vu dans l'actualité qu'une orque mâle (et dont l'état s'aggrave par la rareté de la nourriture et le fait de se trouver en eau douce) est actuellement localisée au bac de Yainville, entre Le Havre et Rouen. Pouvez-vous faire quelque chose pour sauver cet être vivant et l'aider à retrouver son chemin jusqu'à l'océan ? Cette orque a besoin : 1) d'être nourrie, 2) de retourner dans l'eau salée, 3) Eventuellement d'être soignée... Dites moi ce que vous pouvez faire et comment je peux aider. Merci !!!