Dons défiscalisés à 66% par J'aime L'info
Les dons anonymes ne permettent pas de défiscalisation
Le contournement du droit de la presse, en passant par la case « police », devient une très mauvaise habitude en France. Le Poulpe, comme hier nos confrères de Libération, du site Disclose ou encore du Télégramme, vient d’en faire les frais : nous venons récemment d’être convoqués et auditionnés au commissariat de police de Rouen, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte au tribunal judiciaire de Rouen.
L’ancienne maire socialiste de Canteleu (Seine-Maritime), Mélanie Boulanger, en est à l’origine. L’ex-élue, poursuivie pour complicité de trafic de stupéfiants, a finalement été relaxée, à la suite de quoi le parquet vient de faire appel. Elle n’a pas apprécié que nous révélions les détails de l’enquête policière la concernant. Documenter les situations complexes de villes où les élus doivent cohabiter avec de puissants réseaux de trafiquants, flirtant parfois avec la ligne jaune, est pourtant clairement d’intérêt public.
Si nous avons gardé le silence lors de cette audition, le but de cette manoeuvre, dont le journal Le Monde a rendu compte, est limpide : rechercher nos sources et entraver le travail journalistique en instaurant un climat de pression sur notre profession et d’intimidation à l’encontre de nos informateurs.
Soutenez-nous pour leur tenir tête
Le Poulpe est un petit média d’investigation indépendant de presse écrite en ligne, basé en Normandie. Sans publicité et sans sponsors, nous subsistons très difficilement et notre pérennité économique est loin d’être acquise.
Ces attaques, qui nous prennent du temps - alors que nous gérons Le Poulpe à deux seulement - et nous coûtent cher en honoraires d’avocats, mettent réellement notre média en danger. C’est d’ailleurs un de leurs objectifs.
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Trois de nos enquêtes sur l’affaire Boulanger sont visées
Gravement attentatoire à la liberté d’informer
Dans cette affaire, Le Poulpe n’est pas mis en cause sur le fondement de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, comme cela devrait toujours être la règle, mais pour le recel d’une infraction relevant du code pénal, en l’occurrence la violation du secret de l’instruction, du secret professionnel et recel de ces délits.
Gravement attentatoire à la liberté d’informer, cette procédure, alors que nous n’avons fait que notre métier de journaliste, porte atteinte au principe cardinal de protection des sources. Elle est de surcroît contraire à la jurisprudence de la Cour de cassation ainsi que de la Cour européenne des droits de l'homme qui, depuis très longtemps, refusent de sanctionner les journalistes publiant des informations sur la base de documents et pièces qu’ils ont pu consulter et provenant par exemple d'une information judiciaire et/ou d'une enquête préliminaire.
Face à ces attaques contre le droit d’informer, réagissons !
C’est pourquoi nous lançons une campagne de dons : l’objectif est de nous donner les moyens de continuer notre travail d’investigation.
Faites un don aujourd'hui, et bénéficiez d'une déduction fiscale de 66% du montant. On compte sur vous.
Qui se cache derrière Le Poulpe ?
Les deux journalistes fondateurs du Poulpe, Manuel Sanson et Gilles Triolier, sont les seuls propriétaires du média et détiennent 100 % du capital. En plus de ces deux journalistes permanents, le média compte une vingtaine de journalistes indépendants, collaborateurs réguliers ou occasionnels, répartis sur l’ensemble de la Normandie : si notre toute petite taille est garante de notre indépendance, elle constitue aussi notre particularité. C’est en assumant un rapport à l’info plus patient, complexe et fouillé, que Le Poulpe entend travailler.
Notre charte d’indépendance
Nos partis pris éditoriaux nous font naviguer en eaux troubles. En cause : les enquêtes et les révélations inédites que nous publions, qui nous coupent de la plupart des financements et ne nous rattachent à aucun actionnaire.
À l’heure où tous les médias se disent indépendants, Le Poulpe, lui, le prouve en n’acceptant aucune publicité sur ses tentacules. Vous ne trouverez pas non plus de cookies publicitaires ou d'articles sponsorisés : comment publier une enquête gênante pour une institution ou une entreprise si l’on dépend de ses achats publicitaires ? Voilà pourquoi Le Poulpe vit uniquement grâce à vos abonnements et vos dons. C’est ce fragile équilibre reposant sur la confiance qu’il nous faut consolider.
Notre système est celui de l’abonnement solidaire qui permet à nos lecteurs de fixer le montant de leur abonnement, mensuel ou annuel, au-delà du prix minimum de 4€ par mois ou 40€ par an.
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FAQ - Foire aux questions
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Comment bénéficier de la réduction d'impôt de 66% pour mon don ?
Les dons au Poulpe sont éligibles à une réduction fiscale de 66%. Vous recevrez un reçu fiscal pouvant donner lieu à une réduction d’impôt sur le revenu à hauteur de 66% (dans la limite de 20% de votre revenu imposable et seulement si vous êtes imposé sur le revenu en France). Le reçu fiscal vous sera envoyé par e-mail au mois de mars-avril de l'année prochaine. Votre don est collecté par l’association J’aime l’info, puis reversé au Poulpe.
⚠️ ATTENTION : les dons anonymes ne donnent pas droit à une défiscalisation. L'organisme en charge de leur édition ne peut le faire que sur la base d'un nom, prénom et d'une adresse postale. -
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