Le Nouvel Esprit Public
EN ROUTE VERS LA SEPTIÈME SAISON
Le Nouvel Esprit public a été adoubé par la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse (CPPAP). Cette reconnaissance de notre travail d’information nous donne la possibilité de recevoir des dons défiscalisés à la hauteur de 66% de leur montant pour les particuliers et de 60% pour les entreprises.
Au fil de ces six années, nous avons reçu de généreux soutiens ponctuels. Ils représentent 40% des dons, c’est dire si nous les apprécions. Les contributions mensuelles, quant à elles, nous permettent d’avoir une visibilité sur nos finances et donc de prendre des initiatives en matière d’équipement, d’organisation d’émissions publiques hors Paris, de développement de notre site etc… Il va de soi que tous les dons sont accueillis avec gratitude à partir de 5€. Toutefois, sachant que si 140 auditeurs nous soutiennent à hauteur de 30€ par mois, (ce qui ne leur en coûtera que 10€ après défiscalisation), nous récupérerons ces 50.000€ annuels. Mais si 210 d’entre vous nous font un don mensuel de 20€ (7€ après défiscalisation), le même résultat sera atteint…
Depuis son lancement en septembre 2017, Le Nouvel Esprit public a multiplié les initiatives : aux enregistrements de nos conversations sur l’actualité nationale et internationale se sont ajouté ceux des échanges avec les auditeurs. Pendant le premier confinement, nous n’avons manqué qu’un seul rendez-vous du dimanche. Mieux, dès la fin mars, nous avons diffusé un « bada » hebdomadaire au cours duquel celles et ceux de nos auditeurs installé(e)s hors de France ont décrit la situation sanitaire, sociale, politique là où ils vivent : Japon, Pérou, Royaume Uni, Côte d’Ivoire, Italie, Vanuatu, Brésil, Ghana, Chili, San Francisco, Jordanie, Hong Kong, New York, Corée du Sud, Australie, Grèce, Russie… En septembre et octobre, nous sommes revenus vers eux pour un deuxième (petit) tour du monde.
Dès la saison 2020-2021, nous avons entrepris une nouvelle série de suppléments consacrés, ceux-là au monde de la culture. C’est un univers fait d’une quantité de professions dont beaucoup sont méconnues, ignorées ou fantasmées. C’est aussi un univers qui subit la crise actuelle avec une rigueur toute particulière. Notre projet est d’interroger des protagonistes de l’un ou l’autre des métiers de la culture. Les protagonistes, mais aussi les seconds rôles, les petites mains, et, plus généralement, les artisans, si divers et si nombreux, qui font vivre cet univers. Nous leur demandons de nous faire voir midi à leur porte, sans prétention à la sociologie, mais plutôt à une mise au pot commun de leur expérience. Pour que vive le cinéma, par exemple, il faut des producteurs, des distributeurs, des metteurs en scène, des stars, des acteurs, des ingénieurs du son, des directeurs de la photo, des accessoiristes, des monteurs, des scriptes, des régisseurs, des bénévoles qui animent les ciné-clubs ou assurent la programmation des salles isolées etc…Tous ont quelque chose à nous faire comprendre de leur métier ou de leur engagement. Vous pouvez d’ores et déjà écouter le premier de ces entretiens sous l’onglet Badas.
Si vous pensez que, dans un univers saturé de débats de coqs, de conformisme intellectuel, de crainte révérencielle du jugement des réseaux sociaux, de fétichisation des mesures d’audience et de mise à l’épreuve permanente de nos nerfs par de constants et inconsistants bruits de bouche Le Nouvel Esprit public joue un rôle nécessaire, participez à notre financement .
Merci,
Très cordialement,
Philippe Meyer